La Rota Vicentina
Le Sentier des Pêcheurs
Arrifana > Aljezur- 17,5 km

Mardi 3 Septembre 2024

6ème étape

Quelles mains pourrais-je tendre, et vers quel Univers ?

Car l'Univers n'est pas à moi.

C'est moi qui suis l'Univers.

Fernando Pessoa

L'étape commence par une belle traversée d'un sous-bois...


Comme chaque matin, je croise une vache qui semble échappée de son pâturage...






J'arrive au bord des falaises...






...et je retrouve un décor à couper le souffle...



...et ces  rochers qui se découvrent à marée basse, formant ce qu'on appelle des "Rase-Mer"...









Une belle piste bordée de "Griffes de Sorcière"



Plage de Monte Clérigo





























Un paradis pour les surfeurs et aussi pour les baigneurs...


















Plage de Amoreira








 La Ribeira de Aljezur


 

6ème étape - Arrifana > Aljezur (Quelque peu difficile)
Distance : 17,5 km - Dénivelé + 400 m -- Dénivelé - 350 m

Je quitte l'hébergement "The Lighthouse Hostel" à 8h.
C'est difficile de partir plus tôt quand on est dans un dortoir et en plus avec un lit en hauteur...
Il faut bien s'organiser pour ranger ses affaires, ne rien oublier, préparer ses pieds
et prendre le petit-déjeuner qui était servi sur place. 

L'étape commence par un sentier champêtre au milieu d'une belle végétation.
Comme hier je longe un vaste pâturage où des vaches paissent une herbe plutôt rare...
Plus loin je traverse une forêt de pins en retrouvant un chemin sablonneux.

J'ai trouvé la technique pour marcher sur le sable :
Ralentir son allure, faire des petits pas, comme si on glissait doucement...
Ne pas essayer de marcher au même rythme que sur du dur, sinon les cuisses fatiguent vite.

J'arrive au bord des falaises avec à nouveau un spectacle sur l'océan à couper le souffle !
Je marche un moment sur les hauteurs avec toujours de magnifiques points de vue.
Je n'arrête pas de prendre des photos, tellement ce bord d'océan est splendide .
Je marche un long moment en suivant un sentier sablonneux au milieu d'une végétation méditerranéenne
et j'arrive en vue de la grande plage du Monte Clérigo qui est magnifique avec de belles vagues,
et vraiment ça donne envie d'aller se baigner, aussi je ne résiste pas et je vais plonger dans les vagues.
Ensuite, ça prend un peu de temps pour se rhabiller, essuyer les pieds, remettre les chaussures...

Il y a un snack un peu plus haut où je vais manger une salade avec un coca et puis je repars en suivant
une petite route qui va longer l'océan avec toujours de magnifiques points de vue.
Le chemin fait un détour pour permettre de s'émerveiller devant des panoramas sublimes...

J'arrive face à une autre grande plage et l'embouchure d'une rivière, la Ribeira de Aljezur, qui fait de vastes méandres.
Je traverse une zone résidentielle avec de magnifiques villas.
Ça grimpe bien, pour prendre ensuite un sentier le long de la route et un chemin en descente pour aller vers Aljezur.

Pour terminer, Maps me fait faire un détour avec une bonne montée pour aller à mon hébergement !
À côté il y a un Intermarché, histoire de ne pas être dépaysé...
Près de l'église, un petit restaurant où je vais être récompensé des efforts de la journée.
 

Hébergement à Aljezur
Casa Marreiros - Rua Luis de Camões, 5
Belle chambre avec  SDB
Cuisine - Salon - Calme et Central
Situé près d'un Intermarché
4 coquilles


 

Igreja da Misericórdia de Aljezur
Église de la Miséricorde reconstruite au XVIe siècle,
l’église subit des travaux de rénovation
après le tremblement de terre de 1755.
 

Si après ma mort

Si après ma mort, vous voulez écrire ma biographie, rien de plus simple.
Elle n’a que deux dates – celle de ma venue au monde et celle de  ma mort.
Entre une chose et l’autre tous les jours sont à moi.
Je suis facile à définir.
J’ai vu comme un damné.
J’ai aimé les choses sans la moindre sentimentalité.
Je n’ai jamais eu de désir que je ne puisse réaliser,
Parce que je n’ai jamais perdu la vue.
Même entendre n’a jamais été pour moi qu’un accompagnement de voir.
J’ai compris que les choses sont réelles et toutes différentes les unes des autres.
J’ai compris ça avec les yeux, jamais avec la pensée.
Comprendre ça avec la pensée, ce serait les trouver toutes semblables.
Un jour le sommeil m’a pris comme n’importe quel enfant.
J’ai fermé les yeux et je me suis endormi.
A part ça, j’ai été l’unique poète de la Nature.

Fernando Pessoa
 

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